Il est urgent de tourner la page des traditions qui torturent et tuent des êtres sensibles. Les taureaux et les chevaux de corrida sont des êtres sentients : ils éprouvent la peur, la douleur et ils ont une conscience. En 2022, il est inadmissible de leur infliger volontairement des « actes de cruauté et sévices graves » (selon l’article 521-1 du Code pénal) dans un but de divertissement. Les armes utilisées au cours des corridas (piques, banderilles-harpons, épées, poignards) sont des instruments de torture qui perforent, lacèrent et transpercent le corps de l’animal. Exsangue, le taureau est achevé à coups de poignard puis mutilé.
Le COLBAC rappelle les propos du juge correctionnel du tribunal de Béziers, lors du procès de la SPA contre les acteurs de la tauromachie biterroise, le 5 mai 2021 : ” Le taureau ne peut que souffrir et son agonie peut être plus ou moins longue » .
Erigées en “art” et en spectacle, la torture, l’agonie et la mort d’un animal sont injustifiables et ne doivent plus être la culture représentative de notre ville.
Béziers doit évoluer : nous réclamons des fêtes – comme les Caritats – célébrant ce qu’il y a de meilleur et pas ce qu’il y a de pire dans les traditions biterroises.