Brèves

L’article aborde le débat autour de l’avenir des festivités de San Fermín à Pampelune sans les corridas, soulignant que la tauromachie, autrefois centrale, est de plus en plus critiquée pour sa cruauté. Des figures politiques et des voix influentes, comme la présidente des peñas de Pampelune, souhaitent des fêtes sans taureaux, reflétant un changement sociétal significatif. Le maire actuel, Joseba Asiron, est ouvert à ce débat, offrant un espoir aux opposants. De plus, l’intérêt croissant des jeunes pour des formes de célébration alternatives suggère un futur sans tauromachie à Pampelune.

Matador arlésien devenu artiste, José Manrubia a imaginé une course sans blessure ni mort de l’animal. Nommée « Corrida Ética », sa démarche a pour vocation de préserver une tradition ancestrale en accord avec l’époque. Le lancement a été présenté à la Biennale de Paris le 12 juin 2024. Les professionnels de la tauromachie sont vent debout contre ce projet.

[VIDÉO] Dans un nouveau clip en collaboration avec PETA, et juste après un concert dans les arènes de Nîmes, le groupe Shaka Ponk dénonce la cruauté de la corrida. Le clip met en scène un matador et des musiciens en sang qui s’effondrent sur scène les uns après les autres devant un public avide de violence, et porte le message : « la corrida n’est pas un spectacle, mais un bain de sang ».

Le groupe de rock Shaka Ponk a magistralement dénoncé la corrida lors d’un concert électrisant dans les arènes de Nîmes. « Pour chacune de ces lumières, il y a un taureau qui mérite respect, humilité et bienveillance. Nous sommes Shaka Ponk et nous sommes ici, aux arènes de Nîmes, pour offrir un spectacle qui célèbre la vie et non la mort », a déclaré Frah, le leader du groupe, avant d’entamer, au milieu des arènes et d’un public en transe, une danse circulaire en l’honneur des taureaux.

La semaine prochaine, la Chambre des représentants de Colombie débattra d’un projet de loi pour interdire les corridas. Les opposants pro-corrida utilisent des actions en justice pour retarder le processus. Les députés Hernández, Losada et García Ríos dénoncent ces tactiques, mais restent optimistes grâce à une décision de la Cour constitutionnelle. Ce projet, soutenu par 85 % des Colombiens, pourrait être crucial pour les droits des animaux en Colombie.

En réaction à la suppression du Prix national taurin en Espagne, les arènes andalouses de Séville instaurent la gratuité pour les moins de huit ans. Cela fait polémique. Pourtant, en France, c’est la norme et cela ne choque pas le moins du monde la classe politique.

Le ministre de la Culture espagnol, Ernest Urtasun, a déclaré que maintenir un prix récompensant une forme de maltraitance animale n’était pas pertinent, surtout lorsque la préoccupation pour le bien-être animal augmente parmi une majorité d’Espagnols. Ce prix de 30000 euros était remis chaque année depuis 2013.

Les instances de promotion et de défense de la tauromachie des huit pays taurins créent le Conseil international des cultures taurines (CICULT) et signent un accord de collaboration qui sera inauguré le 10 mai 2024 à Madrid. L’Observatoire National des Cultures Taurines en France fait partie des organisations signataires.