En pénétrant dans l’arène, le taureau est confronté à un cheval très agile, monté par un homme vêtu à la mode andalouse.
Le cavalier tient à la main une arme appelée ”rejon de châtiment”. C’est un long manche de bois prolongé par une lame de poignard. L’ensemble a l’aspect d’un javelot.
Le cavalier, dit ” rejoneador ” ou ” caballero en plaza “, provoque le taureau en galopant vers lui. Le cheval, dressé à cet effet, esquive de justesse le coup de corne et, pendant que les deux bêtes se frôlent, l’homme en profite pour clouer son arme entre les épaules du bovin.
Un rejon est conçu pour se casser en deux : la lame reste enfoncée dans la chair tandis que le caballero emporte le manche dans sa main. Après une course-poursuite, le taureau, distancé par le cheval, s’immobilise. Le torero se fait donner un autre rejon, s’élance et plante cette deuxième arme comme la première.
A la fin du premier tercio, le taureau porte, fichées entre les épaules, deux ou trois lames d’acier longues de 15cm. Il saigne beaucoup et chaque pas qu’il fait est un supplice.