Samedi 2 mars, le COLBAC a manifesté devant les arènes de Béziers pour dénoncer l’entraînement à la corrida de Christian Parejo.
Ce dernier s’est fait la main sur deux taureaux qu’il a tués pour le plaisir d’une poignée d’aficionados, invités à assister au spectacle depuis le callejon – couloir entourant la piste des arènes – donc au plus près de la souffrance animale.
Organisé par la peña (voir ci-dessous) de Christian Parejo, à grand renfort de publicités sur divers sites d’annonces touristiques (Office de Tourisme de Béziers Méditerranée, Hérault Tourisme, Tourisme en Occitanie ou encore Info Locale par exemple), mais sans jamais mentionner de mises à mort, cet entrainement public était aussi un moyen de récolter de l’argent pour financer l’achat d’autres victimes qui seront tuées en privé par le torero.
L’évènement n’a toutefois attiré qu’une petite centaine d’amateurs. (Voilà l’état de l’aficion biterroise !)
À noter, l’entrée gratuite pour les moins de 12 ans !
– Une peña est une association de personnes qui soutiennent par leurs actions un torero.
L’ENTRAINEMENT À TUER
Habituellement, les toreros s’entraînent chez les éleveurs auxquels ils achètent des animaux à bas prix.
En privé, sans témoins et hors de la vue du public, tout est permis.
L’épée peut pénétrer et sortir à plusieurs reprises, cela ne choquera personne. S’entraîner à tuer un animal à coups d’épée et de poignard constitue le summum de la barbarie. Ces entraînements infligent d’immenses souffrances aux taureaux qui ressentent la peur et la douleur.
Notre action consistait en un happening silencieux et statique sur le passage du public se rendant aux arènes.
Mais, surprise ! Afin d’éviter de passer devant les militants anticorrida, le public est entré dans les arènes par une porte à la dérobée (par les corrales, enclos qui servent à rassembler les toros avant leur entrée en piste). Les aficionados n’ont pas eu le cran de passer par l’entrée principale !
Continuons à lutter ensemble pour dénoncer ces actes de barbarie et mettre fin aux spectacles cruels dans notre société.
Sur le parvis des arènes