À l’occasion de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux (JIDA), le COLBAC a manifesté devant le théâtre municipal de Béziers pour dénoncer la cruauté des corridas, spectacles de barbarie récréative infligés aux taureaux.

Les participants ont brandi des visuels puissants, et sensibilisé les passants par leurs discours, appelant à protéger les animaux de toute forme de souffrance et à abolir les corridas.

La JIDA est célébrée chaque année le 10 décembre dans plusieurs pays du monde et vise à ouvrir un débat sur toutes les formes de cruauté que les animaux subissent. Elle promeut la Déclaration universelle des droits de l’animal, proclamée pour la première fois en 1978 et révisée en 2018 par la Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences (LFDA). Ce texte historique prône le respect des animaux par les êtres humains et vise à influencer les lois et règlements pour mieux protéger les animaux. Bien qu’elle n’ait pas de valeur juridique, la Déclaration a une forte portée symbolique et énonce des principes fondamentaux : les animaux, en tant qu’êtres sensibles capables de souffrir, méritent une protection particulière et le respect universel. La Déclaration rappelle qu’il n’y a pas d’opposition entre les droits de l’Homme et les droits de l’Animal, le respect étant une notion universelle qui s’applique à tous les êtres vivants. 

À Béziers, où la municipalité soutient et finance la barbarie tauromachique, la célébration de la JIDA a mis un accent particulier sur l’abolition de la corrida, rappelant que cette tradition cruelle n’a plus de place dans une société moderne.

Les militants ont rappelé que l’article 521-1 du Code pénal français prohibe les actes de cruauté envers les animaux, mais une dérogation injustifiable subsiste pour les corridas dans les régions où elles sont jugées traditionnelles. Cette exception est une aberration juridique que nous devons abolir pour protéger les taureaux et les chevaux de la torture dans les arènes.