Samedi 20 décembre, à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des animaux (JIDA), le COLBAC s’est mobilisé sur les Allées Paul Riquet, à Béziers.
Dans les jours précédant l’action, la préfecture a tenté de « négocier » le déplacement de la manifestation vers le parvis du Plateau des Poètes, un lieu sans visibilité, en invoquant la proximité du marché de Noël et des considérations sécuritaires.
Face à notre refus, la menace d’un arrêté d’interdiction a été clairement perceptible.
Nous n’avons pas cédé. Comme en 2023, nous étions prêts à saisir la justice. La préfecture a finalement reculé et délivré le récépissé autorisant la manifestation au lieu déclaré.
Nos visuels ont interpellé de nombreux passants. Beaucoup se sont arrêtés, souvent choqués, pour regarder, s’informer et échanger avec nous.
De nombreuses personnes ont également signé la pétition demandant la fin des subventions publiques accordées à la corrida à Béziers, exprimant leur incompréhension face à l’utilisation de l’argent public pour soutenir et promouvoir cette violence.
Si nos manifestations dérangent la sous-prefecture et la municipalité de Béziers, ce n’est évidemment pas parce qu’elles menacent l’ordre public, mais parce qu’elles rendent visible la réalité de la cruauté de la corrida, permise, financée et promue à Béziers par le maire.
Informer, rendre visible et faire vivre le débat dans l’espace public : cette mobilisation JIDA a rempli ses objectifs. Le COLBAC remercie toutes les personnes mobilisées ainsi que celles et ceux qui ont pris le temps de s’arrêter, d’échanger et de soutenir cette action.




La Journée internationale pour les droits des animaux (JIDA), célébrée chaque année le 10 décembre, est une journée d’action mondiale dédiée à la reconnaissance des droits fondamentaux des animaux et à la lutte contre toutes les formes de violences qu’ils subissent. Cette date n’a pas été choisie par hasard : elle coïncide avec la Journée mondiale des droits de l’homme, adoptée en 1948, afin de souligner que la protection des animaux devrait aller de pair avec la défense des droits humains, en reconnaissant que les animaux sont des êtres sensibles capables de ressentir la douleur et la souffrance.
L’objectif de la JIDA est de sensibiliser le public aux conditions de vie des animaux, de dénoncer l’exploitation, la cruauté et la souffrance qu’ils subissent dans différents contextes (exploitation alimentaire, expérimentations, divertissements, etc.), et d’instaurer un débat public sur la manière dont la société traite les êtres sensibles qui partagent notre planète.