Pour les dirigeants aficionados, inquiets mais surtout narcissiques, la crise économique est la cause principale de la désaffection ( procédé de désinfection par le vide ) des arènes et donc de le diminution des bénéfices…
En cette période d’arènes maigres, la très aficionada revue « Toros », le plus ancien périodique taurin de France spécialisé dans l’histoire de la tauromachie, analyse autrement le déclin de l’empire taurin et le rejet de ses perversions barbares.
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LA CORRIDA N’EST PLUS A LA MODE
Depuis quelques années, la corrida décline.
En France et surtout en Espagne le nombre des arènes organisant des corridas est en chute libre. Le nombre des spectateurs est lui aussi en net recul. La faute à la crise économique qui réduit le pouvoir d’achat et oblige les amateurs de banderilles à acheter moins de billets de corrida ? Oui, probablement mais en plus de la crise économique, l’effet de mode, dont la corrida a bénéficié naguère, est en train de s’achever. C’est ce qu’explique la revue « Toros » dans l’éditorial de son numéro 1927 paru le 16 mai 2012. Extraits ci-dessous :
« La corrida n’est plus à la mode. Elle l’a été pendant une trentaine d’années. Le cycle est en train de s’achever. Il est loin le temps où Picasso ne se cachait pas pour demander à son ami Castel de lui réserver des places aux arènes de Nîmes…Il n’y a plus de grands artistes aux arènes. Ou, s’il y en a, ils se cachent… Dans les années 1980 …les people ont pris plaisir à se montrer aux arènes…Aujourd’hui…les people qui continuent à se rendre aux arènes se cachent. C’est dire si la corrida est « dépassée »…La situation n’est pas plus brillante du côté de la classe politique. La feria de Nîmes fête cette année son soixantième anniversaire, sans cérémonie officielle. Avec justement une exposition sur Picasso. Nostalgique, elle permet surtout de se rendre compte de ce qui a été, et qui n’existe plus… La corrida n’a pas toujours été à la mode… Quand l’intérêt baisse, la clientèle se fait rare…Aller aux arènes étant un acte social, le public, avant de s’y rendre, s’inquiète, sans l’avouer, de sa conformité aux goûts du temps. »
« La corrida n’est plus à la mode. Elle l’a été pendant une trentaine d’années. Le cycle est en train de s’achever. Il est loin le temps où Picasso ne se cachait pas pour demander à son ami Castel de lui réserver des places aux arènes de Nîmes…Il n’y a plus de grands artistes aux arènes. Ou, s’il y en a, ils se cachent… Dans les années 1980 …les people ont pris plaisir à se montrer aux arènes…Aujourd’hui…les people qui continuent à se rendre aux arènes se cachent. C’est dire si la corrida est « dépassée »…La situation n’est pas plus brillante du côté de la classe politique. La feria de Nîmes fête cette année son soixantième anniversaire, sans cérémonie officielle. Avec justement une exposition sur Picasso. Nostalgique, elle permet surtout de se rendre compte de ce qui a été, et qui n’existe plus… La corrida n’a pas toujours été à la mode… Quand l’intérêt baisse, la clientèle se fait rare…Aller aux arènes étant un acte social, le public, avant de s’y rendre, s’inquiète, sans l’avouer, de sa conformité aux goûts du temps. »
Autre source officielle :
Journal télévisé de France 2, (28 mai 2012, édition du 20 heures)