Originaire du département des Landes, cette tauromachie s’est progressivement étendue au-delà de son terroir d’origine et se pratique aujourd’hui dans bon nombre d’arènes du Sud-ouest français.
Traditionnellement, en course landaise, les hommes affrontent des vaches, issues d’élevages de taureaux de combat.
Les toréadors landais, vêtus de pantalons blancs et de vestons brodés de couleurs vives, ne sont pas armés. Ils ne cherchent ni à tuer, ni à blesser, ni même à toucher la vache qu’ils affrontent. Ils se contentent, après avoir provoqué sa charge, de l’esquiver, soit par un léger écart du corps, soit en bondissant spectaculairement par-dessus l’animal. C’est pourquoi les toréadors landais se répartissent en deux catégories : écarteurs et sauteurs.
Pour limiter les accidents, les vaches sont emboulées ( des boules sont fixées au bout des cornes ) et un homme, au moyen d’une longue corde attachée aux cornes, dévie quand il le faut la charge de l’animal.
Au total, il s’agit donc d’un jeu, degré minimal de la tauromachie et assimilable à un sport. Il existe d’ailleurs des compétitions entre toreros landais et une fédération française de la course landaise.