L’esprit du Sud, ce n’est pas la souffrance animale !

Publié le 20 janvier 2022

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Dans le journal « Le Monde » du 15 janvier 2022, Amandine Sanvisens, co-fondatrice de l’association Paris Animax Zoopolis (PAZ) , a publié une tribune  sur la notion de « ruralité » manipulée par les chasseurs, notamment pour empêcher tout débat sur la condition animale.

article journal
Elle y fait un parallèle très juste et pertinent avec la corrida et « l’esprit du Sud » :  
« En 2016, c’était le petit milieu de la corrida qui s’appropriait « l’esprit du Sud » à travers une prétendue charte : celle-ci avait pour objectif de défendre la torture des taureaux, érigée en spectacle dans les arènes. ».
Ce point nous apparaît extrêmement important à relever. En effet, en assimilant « l’esprit du Sud » et la corrida, le mundillo manipule l’opinion, les pouvoirs publics et les politiques en les persuadant que les gens du Sud seraient fondamentalement attachés à la corrida: c’est une contre-vérité et une malhonnêteté intellectuelle qu’il est nécessaire de combattre.

 

Rappelons que 75% des habitants des départements dits « taurins » sont opposés aux corridas, selon un sondage IFOP de 2017 (source : Alliance Anticorrida).

Les partisans de la corrida veulent embrigader sous leur bannière tous les Méridionaux en leur faisant croire qu’à travers la corrida c’est toute la culture méridionale et «l’ esprit du Sud » qui seraient menacés par les « bobos » Parisiens, les « écolos » ou encore les « animalistes ».

Ils s’efforcent de rassembler le maximum de monde : d’abord l’ensemble des tauromachies, y compris celles sans effusion de sang (camarguaises, landaises),  ensuite les chasseurs et les pêcheurs à qui ils répètent que le jour où la corrida sera interdite, la chasse et la pêche n’en auront plus pour longtemps ; et enfin les agriculteurs qui seraient menacés, paraît-il, par les défenseurs des animaux.

Le milieu taurin fait, à dessein, l’amalgame entre toutes les spécificités et traditions locales,  prétendant avec une mauvaise foi et une malhonnêteté évidentes,  qu’elles seraient toutes attaquées sans discernement. Or, seules les pratiques barbares et cruelles envers les animaux sont dénoncées et rejetées pour des raisons irrécusables d’éthique, de souffrance animale et de fortes attentes sociétales. Les corridas avec mises à mort n’ont plus leur place dans notre société en raison des souffrances innommables qu’elles infligent à des êtres sensibles.

 Amandine Sanvisens demande l’interdiction « des pratiques aussi barbares que l’élevage intensif, la chasse à courre, le déterrage des renards et des blaireaux, le gavage, la pêche au vif ou les corridas ».

Dans la presse

Le Petit Journal, 20.01.2022

Réaction du milieu taurin

En réaction, le milieu taurin a  communiqué dans la presse deux articles encore et toujours éhontément mensongers puisque la corrida est officiellement radiée du Patrimoine culturel immatériel de la France depuis 2015 ! 

Le Petit Journal, 20.01.2022
Le Petit Journal, 27 janvier 2022

« Débat » d’idées dans la presse locale : le Colbac se bat au quotidien pour faire barrage à la propagande et à la désinformation du milieu taurin et imposer la question de la fin des spectacles cruels dans le débat public local. 

Hebdomadaire Le Petit Journal (édition du 20 janvier 2022)

à propos

Le COLBAC a pour but final l’abolition de la corrida. Nous nous opposons à la propagande et à la désinformation du milieu taurin, ainsi qu’à la justification de la torture animale comme relevant d’un art ou d’une tradition encore acceptable.

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