Une tromperie vient d’être mise au jour par le COLBAC concernant la prétendue participation du Musée taurin, dirigé par l’Union Taurine Biterroise (UTB), à la Nuit européenne des musées du 17 mai 2025.
En diffusant sur sa page Facebook une publication laissant croire qu’elle prenait part à cet événement officiel, alors qu’elle ne figurait pas dans l’agenda régional établi par le ministère de la Culture, l’UTB a volontairement induit le public en erreur.
Aucune démarche d’inscription n’avait en réalité été effectuée auprès du ministère, et aucune validation n’avait été accordée.
La participation à la Nuit européenne des musées est conditionnée à une demande préalable et à une validation expresse par la coordination générale de l’événement sous l’égide du ministère de la Culture.
L’Union Taurine Biterroise a ainsi utilisé sans autorisation le kit de communication et le logo officiel du ministère de la Culture, en violation des règles strictes encadrant l’usage de ces éléments institutionnels.
Cette usurpation a été décelée par le COLBAC, qui a interrogé le ministère de la Culture, puis saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).
Une telle démarche démontre non seulement le manque de rigueur et d’honnêteté de l’Union Taurine Biterroise, mais surtout une volonté de profiter indûment de la notoriété d’un événement national afin de se donner une légitimité et d’attirer, par ce biais, un public mystifié.
Le COLBAC reste pleinement mobilisé face à toute tentative de récupération d’événements culturels officiels pour promouvoir une pratique fondée sur la violence et la mise à mort d’animaux.
La cruauté ne sera jamais de la culture : la corrida n’est ni reconnue par le ministère de la Culture, ni inscrite à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel de la France.
Si elle perdure encore dans quelques villes, ce n’est que par le soutien politique de certains élus et par le maintien d’une exception pénale locale, qui permet à des sévices sur animaux d’échapper au droit commun, une situation profondément choquante et indigne d’un État de droit.