Le 12 septembre 2015 le temps était très menaçant pendant la journée des associations en plein centre de Béziers, pourtant le COLBAC a réuni plus d’un millier de signatures contre la corrida.
Il convenait de remettre immédiatement ces témoignages à la municipalité pour l’en informer.
Mais y-a-t-il une mairie à Béziers, si oui, un conseil y siège-t-il ? Les réponses sont non, deux fois…
A Monsieur Robert MENARD Béziers le 30/09/15
Maire de Béziers
Objet : demande d’audience
Monsieur le Maire
Dans le cadre des allées de la vie associative, le 12 septembre, malgré l’orage menaçant qui a réduit la participation du public et écourté la manifestation, le COLBAC a recueilli à son stand plus de mille signatures – un record – sur une pétition demandant à la mairie d’organiser un débat public et un référendum local afin que les Biterrois, jamais consultés, puissent enfin décider si la corrida doit ou non être abolie à Béziers.
Nous avons aussitôt demandé audience à la mairie pour lui remettre cette pétition.
Conscients que le Maire de Béziers est très occupé, c’est à 2 adjoints que nous avons demandé audience : M. d’Abbadie, puisqu’il est chargé des spectacles taurins et Mme Pissarro puisqu’elle est chargée de la feria et de la culture.
A notre grande surprise, ces 2 élus nous ont répondu tous les deux qu’étant très occupés, ils n’avaient pas le temps de nous recevoir.
Ainsi la mairie n’a pas le temps de recevoir une pétition destinée à la Mairie ?
Quand un club taurin demande audience, lui fait-on la même réponse qu’au COLBAC ?
Nous pensions naïvement que le premier devoir des élus est d’être à l’écoute des citoyens.
D’ailleurs à la veille des dernières élections municipales, dans le site internet de votre liste « Choisir Béziers » et sous le titre « Démocratie vivante » votre 7ème proposition était : « exiger des élus de « choisir Béziers » qu’ils consacrent chaque semaine plusieurs heures à recevoir les Biterrois qui le demandent. Ce sera l’un des engagements de la charte de confiance que tous signeront en début de mandat.»
Les promesses électorales n’engageraient-elles que les citoyens assez candides pour y croire ?
Dans l’attente de votre réponse nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’assurance de notre attachement à la civilisation, à la non violence et à la démocratie.
Pour le COLBAC Robert CLAVIJO