Action conjointe PETA et un groupe de trois personnes dont Jeremstar, un influenceur suivi par plus de 2,5 millions de personnes.
Vendredi 19 septembre, à la fin d’un spectacle de corrida, Jeremstar a sauté dans les arènes de Nîmes pour exposer à la vue de tous un foulard porteur de l’inscription « F*CK la CORRIDA ».
Il a rapidement et violemment été rattrapé et jeté à terre par la sécurité des arènes, puis traîné sur le sable encore ensanglanté jusqu’à la sortie avant d’être embarqué par la police pour une garde à vue qui, à sa surprise et à l’indignation de beaucoup, s’est prolongée pendant… 48 heures ! Motif : » Intrusion dans une enceinte sportive troublant le déroulement de la compétition » — surréaliste !
Il en est ressorti physiquement éprouvé par les conditions d’une garde à vue subie dans le bruit et la privation de sommeil, mais, a-t-il courageusement commenté :
« Dans ma cellule, je me répétais que ça n’était rien comparé à ce que subissent les taureaux. J’avais en tête l’image de ce cadavre traîné par les chevaux à travers l’arène ». Jeremstar, à l’issu de sa garde à vue.
Déterminé à capitaliser sur le retentissement de son saut dans les arènes de Nîmes, Jeremstar a amplifié son action quelques jours plus tard. Il a fait savoir que, lors d’une visite du Palais de l’Élysée, il avait déposé pour le Président un courrier à l’en-tête de PETA France, qu’il avait personnellement co-signé, espérant obtenir le rendez-vous qui lui permettrait de plaider l’abolition de la corrida auprès de M. Macron.
Lundi 29 septembre, enfin, il participait à l’émission Les Grandes Gueules de RMC. Épaulé par Barbara Lefebvre, il faisait face aux habituels mensonges (« il est dans la nature du taureau d’attaquer », « le taureau est un animal sauvage », « le taureau ne souffre pas », etc.) repris ad nauseam par la propagande taurine, assénée ce jour-là par le torero Marc Serrano et par Yannis Ezziadi, éditorialiste pour Causeur, le magazine d’E. Levy.
Dans un pays comme la France, où beaucoup de gens ignorent que la corrida est tolérée dans le sud, ou, lorsqu’ils le savent, sont incapables d’imaginer sa cruauté, l’action de Jeremstar – qui devra se présenter devant le tribunal en avril 2026 – et son traitement, largement relayés à la télévision, à la radio et dans la presse écrite locale et nationale, offrent un puissant écho à la lutte anti-tauromachie. Bravo Jeremstar !
Ce moment incroyable où @jeremstar s'est jeté dans les arènes de Nîmes pour dénoncer la cruauté des corridas 🙌🙌
— PETA France (@PETA_France) September 22, 2025
👉 Arrêté peu après son action courageuse, il a passé 48h en garde à vue pour avoir défendu les animaux.
Les corridas sont une torture, pas une culture 😡🚫🐂. pic.twitter.com/ZRua7QlSR4
