Le COLBAC se réjouit de la prise de position publique de la marque Jean Vallon, qui désapprouve les corridas par respect pour les êtres sensibles. Cette réaction fait suite à un courrier du COLBAC au siège national de Jean Vallon concernant le soutien d’un de ses salons franchisés aux novilladas de Boujan-sur-Libron.
En effet, le salon Jean Vallon Bonaval à Béziers avait conclu un partenariat avec les organisateurs des novilladas de Toros y Campo, sans en informer le siège national.
Le COLBAC a également partagé une photo accablante montrant un taureau en sang avec, en arrière-plan, une bâche publicitaire de Jean Vallon Bonaval. L’enseigne Jean Vallon a immédiatement réagi en diffusant un communiqué : « Cette initiative n’a pas été remontée, encore moins validée par le siège Jean Vallon. Nous n’avons donc pas autorisé cette publicité dans les arènes de Boujan. La marque Jean Vallon se désolidarise totalement de cette campagne et réaffirme son engagement pour l’environnement et le respect des êtres sensibles. »


En amont des novilladas de Toros y Campo, le COLBAC a écrit à une quarantaine d’enseignes partenaires.
La pharmacie des Arènes, à Béziers, s’est défendue de tout soutien à la cruauté, expliquant qu’elle n’était partenaire que des animations de la feria (le campo), et non de novilladas. Nous lui avons rappelé les propos du président de Toros y Campo dans la presse : « Le campo est né pour équilibrer financièrement la partie taurine ». Qu’ils le veuillent ou non, les partenaires sont donc mêlés à la cruauté des corridas. D’ailleurs, en raison de la faible fréquentation des arènes, sans le campo et les partenaires, les novilladas de Boujan auraient été un échec financier total.
L’ex-gérant de l’agence GRV Voyages a quant à lui indiqué que son soutien était une initiative personnelle l’année dernière, non renouvelée en 2024. Pourtant, le logo de cette société figure parmi les partenaires de l’édition 2024.
Les organisateurs de Toros y Campo n’hésitent donc pas à afficher des soutiens inexistants pour légitimer leurs activités cruelles.
Lors de la novillada, un taureau trop faible est tombé. Les toreros l’ont tiré par la queue pour le forcer à se relever, sous les acclamations d’un public chauffé à blanc. La vidéo, partagée sur X par le COLBAC, a été vue plus de 350 000 fois et a choqué des milliers de personnes.
Le COLBAC continue sa lutte contre toutes les formes de soutien à la corrida et espère que, à l’image de la marque Jean Vallon, d’autres enseignes se désolidariseront de ces spectacles barbares.
