L’association FUTUR a filmé en caméra cachée une « classe pratique » organisée par l’école taurine d’Arles, révélant des images particulièrement choquantes.
L’un des jeunes taureaux a subi plus de 20 tentatives de mise à mort, durant lesquelles ses cris de douleur ont fait écho dans l’arène. Il a été transpercé de part en part, l’épée entrant par le garrot et ressortant par le ventre, tandis que le public continuait d’encourager ses jeunes bourreaux qui s’entraînaient ainsi à la mise à mort.
Richard Milian, ancien torero et directeur de l’école taurine Adour Aficion, est même intervenu depuis le callejón, tentant à son tour de tuer l’animal en frappant par-dessus la barrière, sans succès. Le pauvre animal a finalement été achevé au bout de 15 minutes. L’école taurine de Béziers participait à cette classe pratique. (Vidéo ci-dessous)
Ces images permettent d’imaginer tous les massacres qui se passent en privé, dans les petites arènes des éleveurs de taureaux, où apprentis toreros et matadors s’entraînent aux mises à mort.
Le COLBAC dénonce l’endoctrinement des enfants mis à l’œuvre dans les écoles taurines dont celle de Béziers Méditerranée. Cet endoctrinement consiste à manipuler de jeunes esprits perméables au discours des adultes qui profitent de la vulnérabilité des enfants dont la personnalité est en cours de formation, en quête de figures d’identification et encore incapables d’esprit critique. Le but de ces centres est de formater le plus tôt possible de jeunes recrues afin de les désensibiliser à un naturel ressenti de compassion pour tout animal maltraité dans l’arène, faute de quoi ils ne pourraient devenir ce qui est voulu par les adultes encadrants, à savoir assurer la relève de toreros.
L’intérêt et le respect de l’intégrité psychique de l’enfant sont sacrifiés au nom de la volonté de faire perdurer une activité qualifiée de « cruauté et sévices graves » par le Code Pénal.
Photo de couverture : Becerrada à Vauvert, mai 2024 – Crédit COBAC