Suite aux sollicitations du COLBAC, le député Vincent LEDOUX interroge le Gouvernement sur l’absence d’information claire du public quant au statut juridique de la corrida sur l’ensemble du territoire national.
Il souligne qu’en dehors des zones dans lesquelles la corrida est tolérée, des événements peuvent librement en faire la promotion, sans qu’aucune information ne soit donnée au public sur son illégalité en dehors des zones dérogatoires.
Il demande au gouvernement de se positionner sur ce point précis.
Pourquoi est-ce pertinent de soulever cette question ?
Aujourd’hui, il est fréquent que des événements, médias ou institutions fassent la promotion de la corrida partout en France, parfois très loin des zones dans lesquelles cette pratique bénéficie d’une tolérance légale. Pourtant, aucune information n’est donnée au public sur son statut juridique réel. Cette absence de contextualisation entretient la confusion et contribue à normaliser une pratique qui demeure interdite sur l’essentiel du territoire national en raison de sa cruauté.
Il serait donc normal – et conforme à une information loyale du public – qu’en cas de promotion ou de valorisation de la corrida hors de ces zones, le statut juridique de la corrida soit clairement indiqué.
Il s’agit de la deuxième question parlementaire impulsée par le COLBAC sur cette question de promotion de la corrida en dehors des villes dites taurines (voir : La sénatrice Samantha Cazebonne demande l’interdiction de la publicité pour les corridas dans les régions où elles sont interdites).
Nous remercions chaleureusement M. le Député Vincent LEDOUX pour son engagement, ainsi que notre partenaire CAP (Convergence Animaux Politique) qui a transmis notre proposition de QE.
À QUOI SERT UNE QUESTION ÉCRITE ?
Une question écrite permet d’obtenir officiellement du Gouvernement un renseignement, une prise de position ou une action.
C’est aussi un moyen de sensibiliser les parlementaires, l’exécutif et l’administration, et de faire émerger un sujet dans le débat public.
C’est un outil de plaidoyer : bien qu’elles n’aient pas de portée juridique contraignante, les questions écrites sont politiquement utiles et s’intègrent dans une stratégie globale pour faire évoluer les positions et mettre la pression sur les pouvoirs publics.