André Viard ( photo ©Roger Lahana )
Pas besoin donc de rassurer nos adhérents et nos lecteurs, car bien entendu à Béziers nous ne sommes pour rien, encore une fois, dans l’incendie criminel dont André Viard nous accuse aujourd’hui d’être les auteurs. L’accusation systématique est une vieille antienne dans le choeur des taurins, qui dès lors que les tenants, mafieux, de la tauromachie se tirent dessus accusent immédiatement les anti corrida. Ben voyons…
Voilà pourquoi nous refusons toute violence, pour, entre autres convictions pacifiques, ne pas offrir à nos adversaires un boulevard de reconnaissance/complaisance dans les médias. Ces derniers sont très « victimisateurs outranciers de la chose taurine ». Médias partiaux et totalement informés car ils usent du vocable « ambiance toro » quand les coups de fusils pleuvent dans l’aficion.
Bien entendu la Gendarmerie va conduire une enquête et rien normalement ne pourra l’étouffer par des manœuvres obscures telles celles dont est coutumière la « victime en mal de reconnaissance » (à lire dans un article très documenté du docteur Richier, l’aveu de l’inscription en catimini de la corrida au patrimoine national).
Bien entendu la Gendarmerie conduira son enquête jusqu’aux coupables…. Hum hum… Excepté si des directives contraires viennent de la haute protection taurine. Cette structure consensuelle agira vite car la « victime en mal de reconnaissance » a aussi beaucoup de détracteurs dans le mondillo de la torture animale. Autant de suspects taurins ! En France et en Espagne ! Il faut comprendre également que beaucoup de pouvoir et d’argent sont en balance dans le milieu taurin. Il est difficile de partager le pouvoir ainsi que la bonne gamelle, dorée avec l’argent des contribuables de toute l’Europe. Ainsi, dans la « corrida nostra« , pour ne pas nuire à l’intérêt général, les coups foireux s’éteignent le plus souvent dans une « ambiance toro », d’abord explosive, expéditive, la famille prise pour cible, puis feutrée, ouatée comme une couette. D’ailleurs on est déjà au dénouement semble-t-il, car, d’après les enquêteurs, les incendiaires ont foutu le feu à la couette ! Avec du gasoil ! (1,40 euro le litre quand même… z’ont les moyens eux…Et puis sont pas écolo…)
Dans quelques jours la « victime en mal de reconnaissance » en profitera pour s’élever subtilement sur la plus haute hune du cuirassé taurin… Et on s’en passerait volontiers car ce rusé personnage, protégé de la République (via l’ambassadeur de France en Espagne) est trop sournois pour qu’on puisse réfuter ses mensonges tel celui-ci: