La corrida privée a lieu chez un éleveur, dans une arène de tienta, sans aucun public ou pour quelques dizaines de spectateurs venus sur invitation personnelle.
Les toreros sont soit des professionnels qui s’entraînent ainsi à torturer et à tuer, soit des amateurs qui veulent jouer au toréador.
Les animaux suppliciés à cette occasion sont de pauvres bêtes qu’une tare physique ou psychologique rend invendables pour une corrida publique. On les achète à bas prix pour les massacrer, puis on se rembourse en vendant leur viande à des bouchers.
Ces tueries clandestines étant perpétrées sans aucune publicité, leur nombre annuel est impossible à évaluer. Il est seulement certain qu’elles sont bien plus nombreuses que les corridas publiques annoncées par affiches et par les médias. Surtout en début de carrière, les toreros professionnels, pour s’entraîner, tuent beaucoup plus en privé qu’en public.
L’absence de caméras et de photographes permet toutes les dérives auxquelles peut conduire un sadisme sans frein. On imagine les atrocités auxquelles se livrent les bourreaux sous prétexte de se faire la main.