L'ARÈNE VAUT MIEUX QUE L'ABATTOIR
"Le destin de tous les bovins, y compris de ceux qu'on tue dans les arènes, est de finir dans nos assiettes. Mourir pour mourir, mieux vaut pour eux une mort glorieuse en corrida qu'une mort sordide à l'abattoir. "
Nous répète-t-on.
La mort à l’abattoir doit réglementairement être donnée sans que la victime la sente ou la voie venir.
C’est l’intérêt non seulement de l’animal mais aussi du consommateur car la souffrance et le stress fabriquent des toxines qui rendent la viande mal propre à la consommation.
Pour le consommateur comme pour l’animal, la fin indolore à l’abattoir est donc nettement préférable au long supplice de l’arène où le taureau n’expire qu’après vingt à trente minutes de torture, d’efforts violents, de terreur et de stress.
Quant au besoin de gloire et de mort glorieuse, c’est une vanité purement humaine. Elle est étrangère aux animaux, sur ce point moins bêtes que beaucoup d’hommes.