Tout le monde sait que je n’ai pas un amour inconsidéré des corridas. Mais je défends mordicus la corrida. Elle est une dimension essentielle de l’identité biterroise. Même pour ceux qui ne mettent pas les pieds aux arènes. Je ne conçois pas une Feria sans les toros. On pourrait s’en passer, mais non. Parce c’est ce qui fait l’âme de la Feria » ( Midi Libre 30.1.20)
Béziers a une histoire, une identité bien sûr, mais aussi une image déplorable liée à la tauromachie sanglante et cruelle. À l’heure où notre société prend en compte la sensibilité des animaux et leur droit à ne pas souffrir, les biterrois.es ne sont pas fiers d’habiter une ville qui défend encore la culture des piques et des harpons…Résister pour plus d’humanité et la liberté de vivre, oui. Résister pour moins de compassion et la liberté de tuer, non ! L’identité d’une ville doit rassembler tous ses habitants ; or la corrida divise les Biterrois. Robert Ménard devrait rompre avec le mundillo s’il veut être ce maire singulier, audacieux, insoumis et « irrespectueux » qu’il prétend incarner !
Lettres ouvertes à R. Ménard
Cet article du Midi Libre a suscité de vives réactions. Nous publions ici deux lettres que des habitantes ont envoyées au maire :