Corridas et ferias sont devenues des lieux privilégiés de rencontre entre hommes d’affaires, politiciens et journalistes. De multiples contacts se nouent. De grandes entreprises louent à prix d’or des loges aux arènes (comme on louait autrefois une loge à l’Opéra) pour y inviter leurs clients actuels et potentiels. Dans les » bodegas « , l’alcool, la bonne chère, l’ambiance festive facilitent les négociations d’affaires.
Les grands rassemblements des ferias sont aussi pour beaucoup d’entreprises l’occasion de faire leur publicité en touchant des foules considérables. Ainsi Paul Ricard et le Midi libre dont la pub s’étale partout, jusque sur les réverbères.
Nos décideurs économiques et politiques sont soucieux du rayonnement de Béziers. Or il paraît que si Béziers est connu en France et à l’étranger, c’est grâce au vin, au rugby, mais aussi aux ferias.
En combattant la corrida, nous nous heurtons aux catégories sociales les plus puissantes. A nous de montrer à tous que ce n’est pas la corrida qui peut servir la prospérité biterroise. Nous reviendrons sur tout cela, de manière approfondie, dans nos prochaines publications.