1.3 – Capea, becerrada, bolsin

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Capea

C’est un simple jeu sans effusion de sang.
Donné dans une petite arène, ce spectacle met aux prises des génisses et de tout jeunes apprentis-toreros.
Ces derniers ne sont armés que d’un « capote « , ample morceau d’étoffe taillé à la manière des manteaux sans manches d’autrefois. À l’aide de ce leurre, les toreros provoquent, dirigent et dévient les charges des génisses.
Quand l’apprenti maîtrise à peu près le maniement du « capote », il peut participer à des « becerradas ».

Capea à Vauvert, 5 mai 2024 ©colbac

Becerrada

Elle utilise des  » becerros  » (veaux âgés de moins de 2 ans ). Ces veaux sont travaillés au capote. Puis on leur cloue sur l’échine plusieurs paires de banderilles pour exciter leur colère et leur « combativité ». Le spectacle peut se terminer par une mise à mort à l’épée et au poignard. A défaut les veaux sont ramenés au toril. On leur arrache les banderilles ( Imaginez qu’on vous arrache des harpons plantés dans votre dos !), on rembarque les veaux dans un camion et on les transporte à l’abattoir voisin.

Boujan-sur-Libron (aux portes de Béziers), le 3 août 2019 ©colbac

Bolsin

C’est une compétition entre apprentis toreros. Le premier jour, les concurrents rivalisent dans le cadre d’une capea. Le lendemain les meilleurs capeadores s’affrontent dans le cadre d’une becerrada. 

Bolsin à Vauvert, 5 mai 2024 ©colbac
Bolsin à Vauvert, 5 mai 2024 ©colbac
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Le COLBAC a pour but final l’abolition de la corrida. Nous nous opposons à la propagande et à la désinformation du milieu taurin, ainsi qu’à la justification de la torture animale comme relevant d’un art ou d’une tradition encore acceptable.

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