Capea
C’est un simple jeu sans effusion de sang.
Donné dans une petite arène, ce spectacle met aux prises des génisses et de tout jeunes apprentis-toreros.
Ces derniers ne sont armés que d’un « capote « , ample morceau d’étoffe taillé à la manière des manteaux sans manches d’autrefois. À l’aide de ce leurre, les toreros provoquent, dirigent et dévient les charges des génisses.
Quand l’apprenti maîtrise à peu près le maniement du « capote », il peut participer à des « becerradas ».
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Becerrada
Elle utilise des » becerros » (veaux âgés de moins de 2 ans ). Ces veaux sont travaillés au capote. Puis on leur cloue sur l’échine plusieurs paires de banderilles pour exciter leur colère et leur « combativité ». Le spectacle peut se terminer par une mise à mort à l’épée et au poignard. A défaut les veaux sont ramenés au toril. On leur arrache les banderilles ( Imaginez qu’on vous arrache des harpons plantés dans votre dos !), on rembarque les veaux dans un camion et on les transporte à l’abattoir voisin.
Boujan-sur-Libron (aux portes de Béziers), le 3 août 2019 ©colbac
Bolsin
C’est une compétition entre apprentis toreros. Le premier jour, les concurrents rivalisent dans le cadre d’une capea. Le lendemain les meilleurs capeadores s’affrontent dans le cadre d’une becerrada.
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