Le Colbac se félicite d’une tribune publiée dans le JDD, signée par 35 parlementaires (pour la plupart issus de la majorité) demandant la suppression de l’exception dont bénéficie la corrida dans le code pénal.
En France, la corrida est illégale sur 90% du territoire, caractérisée de « sévices graves et actes de cruauté envers un animal » selon le code pénal. Sauf dans quelques départements du sud où, au nom de la tradition, elle est dépénalisée, malgré la cruauté.
Le Colbac rappelle le paradoxe de cette loi inique qui dépénalise sur un territoire ce qu’elle punit de lourdes peines – 30 000 € d’amende et 2 ans d’emprisonnement – sur un autre : les actes de cruauté doivent être punis partout en France, sans exception. La tradition ne supprime pas la souffrance des taureaux !
→ La fin des corridas est une question de volonté et de courage politiques : ces prises de position publiques contre les corridas, au sommet de l’Etat, sont des avancées.
L’Observatoire National des Cultures Taurines (ONTC), sous la plume de son président André Viard, a réagi dans un communiqué par la sempiternelle litanie des arguments fallacieux et grotesques, quasi risibles s’il ne s’agissait pas d’un sujet grave, en l’occurrence la violence banalisée et légalisée envers des animaux. C’est une nouvelle démonstration qu’aucun argument objectif et rationnel n’est, évidemment, en mesure de justifier la cruauté des corridas. Nous publions ce communiqué (ci-dessous) car il sert en réalité notre cause tant la teneur de son propos est délirante.