Depuis le 27 octobre dernier, la ville de Béziers est vice-présidente de l’Union des Villes Taurines de France. Le Colbac dénonce un engagement de la municipalité qui nuit à l’image de la ville.
Dans un communiqué du 28 octobre, l’Union des Villes Taurines de France, association créée par les maires de quelques villes taurines françaises ayant pour objectif de réglementer le déroulement des corridas, a annoncé la composition de son nouveau bureau. La ville de Béziers y occupe le poste de vice-présidente.
Ainsi, le maire Robert Ménard renouvelle son plein soutien à des spectacles fortement controversés, qui génèrent de grandes souffrances pour les animaux, divisent les Biterrois et nuisent à la réputation de Béziers.
L’image d’une ville sanguinaire
Parce qu’elle sacrifie des animaux pour divertir des spectateurs, les corridas ont une connotation fortement négative et confèrent à Béziers une réputation de ville sanguinaire qui nuit à son image et à ses habitants.
Les mises à mort publiques d’animaux n’ont plus leur place dans la société et l’engagement de la ville au sein de l’UVTF va à contre-courant des attentes sociétales sur la question animale : 80% des Français considèrent que le supplice et la mise à mort d’un animal ne peuvent plus être considérés comme un spectacle en 2018 en France [1].
Présider l’Union des Villes Taurines de France, c’est mépriser la volonté des Biterrois et des Biterroises qui sont majoritairement opposés aux corridas ; c’est aussi s’opposer à toute évolution de la condition animale à Béziers.
Béziers doit évoluer parce que la souffrance animale ne devrait pas être un spectacle.
[1] https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-corrida-2/
Presse : L’Indécapant – Hérault Tribune