Actuellement, la corrida « »aime » beaucoup les enfants et tente par tous les moyens de les courtiser, bonbons à la main, jusque dans les écoles. Le but est de les forcer à venir dans les arènes pour remplacer les vieux aficionados impotents, ou morts.
Nous assistons donc à une vive campagne promotionnelle, identique à celle des marchands de Noël, souhaitant améliorer le chiffre d’affaire quitte à justifier par le plus ignoble artifice et faire aimer, les pires saloperies indigentes, ou dangereuses
D’après les argentiers de la corrida, ce spectacle où le sang est omniprésent (il gicle jusque sur les costumes des toréros) serait sans conséquence pour les enfants. C’est ce qu’affirment les aficionados, deux ministres et aussi très curieusement, l’UNICEF qui HONORE les écoles taurines où des enfants s’adonnent à la torture sur veaux et génisses. L’UNICEF se défend de son attitude, au nom d’une culture à préserver. Quels qu’en soient les sacrifices sanglants offerts aux yeux des enfants. En toute connaissance de cause, mais pour bénéficier ainsi des maigres dons consentis par les aficionados habiles à la manœuvre. Complaisance aveugle… ?
Éthique et argent sont sur un bateau. L’argent coule à flot, l’éthique à pic.
L’affiche ci-présent, assimilant les enfants à des prospects en terme de marketing, est l’exemple type d’une campagne de RACOLAGE que quelques ministères et les aficionados sont en droit de lancer actuellement à toute fin de renouveler le public très vieillissant des arènes.
–>Pour en savoir plus sur le sujet « enfant et corrida »: