Tout contribuable biterrois peut se procurer les bilans financiers de l’Ecole Taurine de Béziers.
En 2018, l’école a réalisé un bénéfice de 12 155 euros. En 2019, elle a réalisé un bénéfice de 9 403 euros (en grande difficulté financière l’année 2019, l’école a réduit drastiquement la voilure, parvenant finalement à réaliser ce bénéfice ).
La municipalité de Béziers verse chaque année une subvention de fonctionnement d’un montant de 30 000 euros.
Le compte de résultat 2018, ainsi que celui de 2017, faisant apparaitre un excédent de 12 155 euros, on aurait pu s’attendre à une diminution de la subvention pour l’année suivante. Il n’en a rien été, ce qui a permis à l’école d’augmenter sa trésorerie.
→ Ainsi la commune fait plus qu’aider au « fonctionnement » de l’école taurine : non seulement la subvention de 30 000 euros permet à l’école de financer les frais liés à son activité, mais elle finance aussi sa trésorerie et son bénéfice : en 2018, 40 % de la subvention municipale sont allés sur le compte bancaire de l’école ; en 2019, la subvention municipale a représenté plus de 70 % du produit figurant au compte de résultat de l’école.
Alors que :
- de nombreux médecins alertent sur les conséquences sur le développement psychique, l’empathie et le sens moral des enfants exposés aux spectacles et à la pratique tauromachiques ;
- le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a exhorté la France à tenir les mineurs à l’écart de la tauromachie ;
- la tauromachie n’a plus d’avenir parce que notre société rejette les pratiques cruelles envers les animaux ;
- l’immense majorité des Biterrois et des Biterroises ne veut plus de corridas à Béziers ;
- la tauromachie sanglante marginalise Béziers et nuit à son image en France et dans le monde,
la municipalité de Robert Ménard persiste à financer l’école taurine, cette école inqualifiable qui apprend aux enfants l’art et la manière de mettre à mort un animal sensible.
Pour 2021, l’école taurine de Béziers a demandé une nouvelle subvention de 30 000 euros. Cette subvention sera votée en conseil municipal en début d’année.
Nous demandons à la commune de ne pas renouveler le partenariat qui la lie depuis plusieurs années à l’école taurine et de ne plus financer l’éducation à la violence et à la barbarie.