Un matador est toujours un être surestimé mais qu’il est de bon ton d’admirer au sein d’une intelligentsia surannée quand il commet des actes qui enverraient n’importe quel humain en prison.
Le FBI a dressé un portrait psychologique des serial killers (criminels en série) dont une constante infantile a été de torturer des animaux… Les enfants de moins de six ans, en France, bénéficient de l’entrée gratuite aux arènes…
Ne s’agitant que pour tuer sans risque, l’ ignominie instinctive des aficionados est une victoire sur leur veulerie.
Au lieu d’admirer les éclosions du printemps, les matadors commencent leur journée de labeur: s’entrainer à tuer en un ignoble artefact de la haine et de l’agressivité. Beurck! *
Alors que sa conduite est vraiment basse, ignoble, le matador sert de modèle à tous les criminels. C’est la culture taurine même, celle qui montre aux enfants comment faire souffrir et torturer des innocents.
L’amour trop déclamé pour les matadors est toujours suspect, et doit inquiéter : on a déjà vu le résultat, dans l’histoire, de l’adulation des êtres en uniforme capables de torturer des innocents sans aucun état d’âme… et qui justifient leurs crimes au nom d’une culture parfaitement déshumanisée.
* Lire dans le rapport du FBI (FBI method of profiling), le profilage des meurtriers. Une très large majorité s’est adonnée avec plaisir à des activités de sadisme et de tortures animales. Les fervents spectateurs quant à eux, sont identifiés par la même autorité comme intensément intéressés par le voyeurisme, le fétichisme et la pornographie sadomasochiste n’hésitant pas à mêler leurs enfants à ces dépravations. Les enfants de moins de six ans, en France, bénéficient de l’entrée gratuite aux arènes…